Des motifs façon pixel art, par Élodie Pacaud
Élodie Pacaud joue sur les possibilités du carrelage. Elle restitue
des ambiances uniques. Elle s’adapte aux désirs de chaque client.
Elle donne au carrelage ses lettres de noblesse.
Diplômée de l’école Camondo, Élodie Pacaud a développé son expertise durant une dizaine d’années comme directrice artistique de la société ChâteauForm’, au travers de projets d’hôtellerie. Passionnée d’art et d’architecture, elle a sillonné le monde pour développer ses connaissances et ses compétences.
L’étendue de son savoir-faire l’a conduit ces dernières années à la rénovation d’hôtels et à se tourner également vers les particuliers. Sa rencontre avec un autre passionné, Jean-Marie Dechamps, lui permet de donner de l’ampleur à ce projet. Féru de design et d’art contemporain, Jean-Marie est surtout un professionnel de l’immobilier, diplômé de l’École Supérieure des Professions Immobilières.
Il bénéficie d’une expérience de plus de quinze ans dans ce domaine. Ensemble, Élodie Pacaud et
Jean-Marie Dechamps fondent une société qui propose, depuis maintenant deux ans, l’association original de l’esprit artistique et de l’efficacité commerciale pour accompagner de A à Z les projets de particuliers ou de professionnels. Élodie Pacaud y intervient sous la marque qu’elle a créée à son nom.
Leur société peut déjà porter à son crédit des collaborations avec Mercure ou avec Center Parcs ainsi que de nombreux projets à taille humaine sur des rénovations d’appartements.
Le format, la matière, la pose
Dans chaque projet, le carrelage occupe une place prépondérante.
Pour Élodie Pacaud, il se décline sous trois aspects. Source de création, pièce unique et pose originale.
– source de création. Indépendamment du produit, il est possible de créer des motifs, comme pour le projet de ce loft proche de la place de la République où Élodie a joué avec des carreaux de couleurs différentes pour symboliser des animaux, façon pixel art.
– pièce unique. Le carreau est alors considéré dans sa matière même. Il induit l’effet issu de sa propre personnalité. Matière, forme et couleur ne dégagent pas la même ambiance ou la même histoire. Choisir le bon carrelage, c’est-à-dire, le bon format, le bon matériau et la bonne qualité est un véritable métier.
– la pose. L’agencement du carreau permet enfin de lui assigner un destin singulier qui exalte sa propre beauté.
En passant par la chine
Chiner, c’est se promener dans ses rêves ! Ainsi pour ce projet de mobilier de cuisine qui s’affranchit totalement des classiques actuels. Ses façades sont faites de portes de vieux buffets récupérés. Objectif : donner une seconde vie à un vieux meuble, lui créer une nouvelle histoire.
Élodie Pacaud passe beaucoup de temps dans les vide-greniers. Elle adore récupérer des objets vieillissants pour leur donner une seconde vie, comme pour cette cuisine. Elle chine donc ces objets aux « puces », chez des brocanteurs ou sur des chantiers. Un passe-temps aiguillonné par sa passion pour l’art, et une envie de transformer de vieux objets en objets d’art uniques. Avec cette dimension écologique de réutiliser du mobilier destiné à la destruction. Cet attrait pour la création et pour les vieux objets lui a ainsi permis de créer des lampes à base d’opalines récupérées. Labélisées par la mairie de Paris « Fabriqué à Paris », ces lampes ont valu à Élodie Pacaud d’être sélectionnée pour les Journées Européennes des Métiers d’Art.
Dans ce loft, la récupération des portes d’un buffet apporte un véritable cachet et une authenticité au lieu. L’ensemble attire l’œil, avec une harmonie créée via ce carrelage en petits formats et de teinte unie, rehaussée par ces dessins d’animaux figuratifs, comme ce chat qui semble se promener sur le plan de travail. Dans le même esprit, la douche reprend le principe de ces carreaux de petit format mais de différentes couleurs, découpés pour créer des motifs, comme un crabe, pour un décor absolument unique.